Transition écologique

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GARDEN MAX sur les rails de l’éco-responsabilité

Résolument éco-responsable, GARDEN MAX s’est fait accompagner par l’Opcommerce pour promouvoir une consommation durable de ses produits. Un projet ambitieux qui exige des compétences de base en gestion de projet afin d’embarquer l’ensemble des salariés. Témoignage de Charlotte STEHLIN, sa responsable qualité.

Mobilisation générale chez GARDEN MAX ! En 2021, cette petite entreprise du Nord décide de s’engager dans un nouveau projet collectif : promouvoir une consommation plus durable des barbecues, planchas et autres équipements de cuisine extérieure qu’elle conçoit et distribue, depuis 40 ans, sous la marque « Cook’in garden ».

Aux manettes de ce chantier ? Charlotte STEHLIN, l’ingénieure qualité de l’entreprise. En 2021, la trentenaire réunit un groupe de travail composé d’une demi-douzaine de personnes. Tous se mettent alors à réfléchir à des mesures éco-responsables autour de trois grands axes : l’allongement de la durée de vie des équipements, l’éco-conception des produits et emballages, ainsi que la réduction des émissions de CO2.

Méthodologie de gestion de projet

Si les idées fusent, Charlotte STEHLIN prend surtout conscience de la vraie course de fond qui se profile. « J’avais peur que l’on perde de vue l’objectif au fil du temps et que les collaborateurs se lassent du projet », confie-t-elle. Pour se donner de meilleures chances de réussir, elle mobilise donc l’EcoDiag Commerce, sur les conseils de Pascaline POCHER, conseillère emploi-formation au sein de la délégation régionale Hauts-de-France de l’Opcommerce.

C’est alors qu’intervient Marion COQUELLE, consultante spécialisée dans la gestion de projet RSE du cabinet CO ACT, qui accompagne l’entreprise dans sa démarche. « GARDEN MAX disposait déjà d’un projet bien défini et pouvait se prévaloir d’une vraie dynamique d’entreprise. En revanche, il manquait à Charlotte une méthodologie de gestion de projet RSE », explique-t-elle. Ce sera chose faite en six séances d’une demi-journée chacune, entre septembre et décembre 2022.

Cartographie des parties prenantes

Lors des premières sessions de travail, la consultante lui expose le concept des parties prenantes. Ce terme désigne l’ensemble des acteurs qui interagissent avec les entreprises : salariés, clients, fournisseurs, ONG… Une stratégie efficace de RSE consiste à nouer des alliances solides avec chacun d’entre eux en fonction d’intérêts communs. « Un projet de RSE ne peut tenir à la force d’un seul acteur », explique Marion COQUELLE.

L’accompagnement a ainsi permis à Charlotte STEHLIN de cartographier l’ensemble des parties prenantes de GARDEN MAX, susceptibles de coopérer en faveur d’une consommation plus durable. « Nous avons questionné nos prestataires sur les politiques environnementales que nous pourrions conduire ensemble », explique l’ingénieure. Résultat, un service de livraison 100 % électrique avec un prestataire engagé dans les « livraisons vertes » est à l’étude. Pour sensibiliser la clientèle aux enjeux environnementaux, une partie des bénéfices des ventes de planchas va être reversée à une association de ramassage des déchets sur les plages.

Impliquer les salariés

Charlotte STEHLIN adopte aussi de nouvelles méthodes de travail en interne. Là encore, Marion COQUELLE lui livre des ficelles en matière de management. « Sur ses conseils, je travaille en tête à tête avec chaque collègue du groupe de travail, plutôt que d’organiser des réunions à 6 ou 7. Cela permet d’avancer beaucoup plus vite », raconte-t-elle. Avec chaque collègue des différents services associés au projet, elle mène un entretien structuré visant à identifier les actions favorables à l’environnement. « L’idée était d’engager un dialogue sur la manière d’intégrer ces actions à chaque métier, sans créer de charge », explique Charlotte STEHLIN. Des fiches recensant les actions à mettre en place ont été élaborées.

Emballages écologiques

Le service achat s’est ainsi engagé à fournir à son prestataire logistique des emballages écologiques pour l’expédition des accessoires individuels (pinces, fourchettes, spatules). Pour l’instant, le fournisseur chargé du transport les emballe de lui-même avec du papier bulle. « En plus de ne pas être écologique, cet emballage ne protégeait pas assez les produits, occasionnant beaucoup de retours de notre prestataire logistique et donc une charge de travail supplémentaire pour nous », détaille Charlotte STEHLIN.

Durabilité des produits

Le service marketing va lui aussi disposer de sa feuille de route. Sa mission ? Se rapprocher des clients pour  estimer la durée de vie et d’utilisation des barbecues. Une information pour l’heure inconnue de GARDEN MAX. « On a listé la façon dont on pouvait sonder nos clients et nous avons préparé des mails types à envoyer au moment de leur commande en ligne, dans l’optique de constituer, à terme, un panel de consommateurs », explique Charlotte STEHLIN. Cela constitue aussi un plus pour l’image écoresponsable de l’entreprise. « Nous disposerons de données pour mieux communiquer sur les réseaux sociaux sur notre politique environnementale », s’enthousiasme la responsable qualité.

« Vrai fil conducteur »

Quatre mois après la fin de l’accompagnement, Charlotte STEHLIN mesure ainsi les progrès accomplis. « maintenant, on a un vrai fil conducteur, alors qu’on avait tendance à partir tous azimuts et tête baissée auparavant », se satisfait-elle. Maintenant que le projet RSE est porté par toute l’entreprise, la responsable qualité peut revenir à ses moutons : la qualité des produits. Eco-conçus, bien sûr !

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